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Quelle différence entre Psychiatre, Psychologue et Thérapeute ?

Le psychiatre : il s'agit d'un médecin qui est spécialisé sur les maladies mentales. Au même titre qu'un chirurgien ou qu'un cardiologue. Il est souvent sollicité pour poser un diagnostic. Il est le seul à pouvoir prescrire un traitement médical.

 

Le psychologue : il a eu un master de psychologie à l'Université avec une spécialisation qu'il a choisi. Le cursus licence/master est le seul moyen d'obtenir le titre de psychologue. Il ne peut pas prescrire de traitement médical car n'est pas médecin.

 

Le thérapeute : il est souvent issue d'une reconversion professionnelle. C’est une personne riche des expériences de la vie. Il a repris des études (en système « cours du soir » par exemple) sans suivre le cursus classique de l'Université. Il ne peut donc pas utiliser le titre de psychologue. Il ne peut prescrire de traitement médical car n'est pas médecin.

 

Dans tous les cas, il me semble important, pour être un bon psychologue, thérapeute, psychiatre... d'avoir suivi soi même une thérapie afin de mieux comprendre ce que le patient peut ressentir et de manière à avoir travaillé sur soi même avant de prétendre pouvoir aider quelqu'un.

 

Par ailleurs faire une thérapie est aussi une aventure humaine et avoir une connexion avec son thérapeute est important car cela permet de se sentir à l'aise, en sécurité et en confiance.

#2
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Haut potentiels et Zèbres

Zèbre est un terme utilisé pour nommer les personnes surdouées, précoces ou à haut potentiel (HP).

 

Le zèbre, un animal à rayures donc… Intéressant ?

De loin, tout les zèbres semblent identiques non ? Les rayures semblent globalement être placées de la même façon… Et pourtant. Chaque zèbre est unique. C’est d’ailleurs grâce aux rayures que leur maman les reconnaît. 

Contrairement à ce que l’on pense, le petit zèbre né tout noir et des rayures blanches apparaissent progressivement et non l’inverse. La mère compte les rayures au fur à mesure de leur apparition et mémorise leurs emplacements afin de toujours reconnaitre son enfant…

Oh, vous trouvez que je m’éloigne du sujet ? Vous vous demandez pourquoi ce sujet commence comme un documentaire animalier ? Vous pensez que je m’égare même… C’est mon coté zèbre, mon arborescence. Mes pensées partent dans tout les sens, mêlent tout les sujets, toutes les connaissances s’entrechoquent et ma pensée à besoin de concentration de ma part afin de se stabiliser. 

Vous comprenez ?

Bon tant mieux, où en étais-je ? Oui, voilà, le terme zèbre veut donc globalement dire la même chose bien qui comprenne également une dimension émotionnelle trop souvent oubliée quand on parle "simplement" de HP. 

De plus, certains termes sont lourds de sens et de préjugés.

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Quand on parle de zèbre on voit un fonctionnement atypique, une façon de réfléchir, de réagir, de comprendre le monde de façon différente.

On dit «neuro-atypique » par opposition à « neurotypique ».

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Le zèbre est donc différent des autres animaux, c'est un fait, il réfléchit et appréhende le monde différemment des grenouilles, des lions ou des girafes... Cela ne revient pas à dire que les zèbres sont mieux ou moins bien que les grenouilles ou les girafes, juste qu'ils ont des besoins différents. Par contre le plus souvent, les autres ne les comprennent pas vraiment, leurs besoins...

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Se sentir accepté.e parmi les autres, faire les bonnes rencontres, être entouré.e par ceux qui nous comprennent vraiment, ne plus être obligé.e.s de porter un masque social, se sentir bien tout simplement... cela va demander plus d'énergie à un zèbre, plus de temps, plus d'analyse... Mais il y a une porte de sortie ! Tant que l'on n'est pas seul.e.​

#3

Avons-nous (vraiment) le contrôle sur nos réactions ?

Vous êtes vous déjà dit « Je ne sais pas pourquoi j’ai réagi comme ça » ? Avez-vous déjà eu l'impression que votre réaction était automatique, que vous n’avez pas pu la contrôler ?

 

Et si je vous disais qu’il s’agissait peut-être d’un schéma qui s’est activé ! Mais un schéma, c’est quoi? On peut définir un schéma comme une « règle » inconsciente qui crée notre personnalité, influe sur nos comportements depuis notre enfance.

Il en existe 18 différents ! Par exemple, celui du « manque affectif » ici la personne pense qu’elle ne recevra pas le soutient affectif dont elle a besoin dans une relation et va réagir en fonction de cette croyance. Ou encore le schéma « méfiance /abus » ici la personne pense que les autres vont la faire souffrir, la maltraiter, l'humilier, la tromper, profiter d’elle, ou la manipuler. Il lui est dont très difficile de faire confiance à quelqu’un. Chaque schéma a son lot de croyances associées. Ils fabriquent notre construction du monde.

 

Concrètement comment le schéma s'est-il mis en place ? Pour faire simple lorsque nous vivons une expérience dans l’enfance, une émotion y est associée et cela crée un schéma. Puis plus tard lorsque nous ressentons à nouveau cette émotion dans des circonstances différentes le schéma s’active inconsciemment et contrôle notre réaction. Au fil des années et des expériences similaires on ancre le schéma. En fait, on a appris une façon de réagir en réponse à ce que nous ressentons comme un personnage qui agit pour nous et il nous semble alors impossible de réagir autrement face à une situation donnée.

 

Ce qu’il faut comprendre c’est que notre cerveau a fait le lien entre 2 moments où la même émotion a été ressentie et non pas entre 2 souvenirs bien clairs. C’est pour cela que nous nous en rendons pas compte.

 

Il est donc assez « normal » finalement de ne pas avoir toujours l'impression de contrôler nos réactions et nos émotions. Ne pas comprendre pourquoi notre réaction a été celle-ci et non pas celle-là et parfois même le regretter.

 

La première étape consiste donc à prendre conscience de nos schémas. À partir de là les choses paraissent déjà plus évidentes. Pour cela il sera possible de faire un « test », sous forme de questionnaire afin de savoir si vous êtes concerné par un schéma, enfin que dis-je ?! Pour savoir par combien de schémas vous êtes concernés. En effet seuls ceux qui n’ont jamais ressenti une émotion négative dans leur enfance ont réussi à ne pas créer de schémas.

 

Nous pouvons ensuite récupérer le contrôle sur eux ! Se sentir plus libres. Pour cela il est possible de faire une thérapie des schémas, afin d’aller chercher l’origine de nos schémas, principalement grâce à l'imagerie mentale. Cela permet de ré-associer l’émotion à son souvenir. (Ahhh la force de l'inconscient !) Comprendre pourquoi et comment ce schéma s’est créé et apprendre à le briser si nécessaire, car tous les schémas ne sont pas nocifs. Par exemple dans le schéma méfiance qu’on a vu tout à l'heure, l’idée n’est pas de faire confiance à n'importe qui, tout le temps. C’est important d’être prudent. Mais cela permet de récupérer la capacité de faire confiance à quelqu'un ! Avoir le choix dans nos réactions.

 

Il est important de savoir également qu’il arrive que le schéma soit très ancré, au point de penser tout contrôler sans même se rendre compte de sa présence. Et cela se dessine tel un trait de notre personnalité. Alors, sommes-nous encore convaincu d'avoir le contrôle ? Ou sommes-nous sous l'emprise de codes invisibles fixés dès l'enfance ? Un synopsis digne d'une série de science-fiction !

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